jeudi 14 octobre 2010

LIVE REPORT: The Wombats @Point Ephémère 11/10/2010




Il flottait comme un air de Temple Bar lundi Quai de Valmy pour le retour des Wombats en France. Il n'est que 18 heures et pourtant, un groupe de fans est déjà là, tentant par tous les moyens de prendre des photos avec le groupe, en pleine promo, ou de récupérer une place pour le concert de ce soir, sold out depuis longtemps déjà. Quelques parents errent aussi, visiblement désemparés par l’exaltation sans borne de leur progéniture.


A 21h30, dans un Point Ephémère rempli à craquer, The Wombats montent sur scène. On avait laissé il y a deux ans le trio Liverpudlien épuisé après une tournée extensive de presque dix-huit mois aux quatre coins de la planète. Leur premier album A Guide To Love, Loss And Desperation, et son single tubesque Let's Dance To Joy Divsion, récompensé d'un NME award en 2008, avait reçu un accueil dithyrambique; et de Londres à Los Angeles en passant par Sydney, la planète electro-rock s'était à nouveau enflammée pour un groupe du Lancashire. Ce soir, c'est en tout cas dans une forme olympienne que l'on a retrouvé Matthew Murphy, Dan Haggis et Tord Øverland-Knudsen, remontés à bloc et prêts à conquérir les sommets avec un nouvel album tout juste terminé et prévu pour février 2011. Et c’est avec une joie non dissimulée que le trio retrouvait la scène et Paris. Encore plus vrai pour le batteur, puisqu'il annoncera d’ailleurs au public son prochain emménagement dans la capitale.
  

Pendant une heure, dans un Point Ephémère à la limite de l'hystérie collective, le groupe va livrer ses nouveaux titres dont le premier single Tokyo : Vampires and Wolves. Ce soir, c'est avant tout leur tour de chauffe et le public, « des cochons d'inde », expression toute Murphyenne pour cobaye. En tout cas, il n'y a pas eu cobaye plus réjoui que le public à l’écoute des titres tant attendus. Malgré quelques hésitations- c'est le clavier de gauche ou de droite?, se demandera plusieurs fois Matthew- et un faux départ, les nouveaux titres rendent diablement bien en live et on ne pourra qu'admirer la capacité de ces trois là à faire du rock avec une batterie déchainée, un bassiste survolté et un chanteur, à la fois clavier et guitariste. I Never Knew I Was A Techno Fan, Anti-D, chanson calibrée pour faire fondre en moins de 3 minutes 30 n'importe quelle adolescente et Schumacher The Champagne sont efficacement bien ficelées ; Schumacher The Champagne peut sans souci recevoir la palme d'or du titre indie de cette fin d'année, avec un refrain très Beatles. Pas de doute, ce second album devrait recevoir Brit et autres Q et NME awards.


Les titres du premier opus sont eux, reçus avec délectation : Party In The Forest (Where’s Laura ?) et son refrain entêtant ponctué de wouhou et bien évidemment, le fameux Let's Dance To Joy Division qui verra leur roadie se déchainer sur scène, les adolescentes grimper sur le côté de la scène et tenter de se tenir en équilibre sur la barrière. Les Wombats ont fait la démonstration que leurs deux influences, quasi-contradictoires, grunge et électro sont en fait totalement pertinentes.

A 22h30, après une courte mais intense heure, le groupe quitte la scène et quand les lumières se rallument, on réalise que ce soir, on a vraiment eu beaucoup de chance. Pour les absents, une séance de rattrapage est prévue fin février à la Maroquinerie. A ne manquer sous aucun prétexte.

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 It was just like Temple Bar, Monday night Quai de Valmy for The Wombats' return gig in France. It was only 6 pm but a group of harcore fans was already there, trying to take pictures with the band- being interviewed- or to get passes for the gig, which had been sold out for the past weeks already. A few parents were standing there, not knowing what to do and kind of flabbergasted by the limitless excitation of their offspring.

At 9:30, The Wombats came on stage in a totally packed venue. Two years ago, we had left the Liverpudlians, totally knackered by too-long a tour. Their first album, A Guide To Love, Loss And Desperation, and its hit single Let's Dance To Joy Divsion,which won the 2008 NME award for best dancefiller, had received ecstatic reviews. From London to LA through Sydney, the electro-rock planet went beserk again for a Lancashire band. Well for sure, the band is back and in great shape. Matthew Murphy, Dan Haggis and Tord Øverland-Knudsen are full of energy and ready to conquer the rock n' roll summits with their latest album, due to release in February 2011. Joyful as they could be, the trio was there for the Parisian public. For the drummer, it was a preview of his new hometown as he told the crowd he would move to Paris in the next few weeks.

During an hour, in the Point Ephémère who was on the verge of mass hysteria, the group delivered their best, starting with the new single Tokyo : Vampires and Wolves .It was a warm-up gig for them, even a « rehearsal » as Matthew Murphy said, and the crowd was a bunch of « guinea pigs ». Somehow lost in translation, Murph was anyway understood by all the cheering fans. And they were delighted little guinea pigs when the band started playing the new tunes. Despite some hesitations – Do I play with the right or left keyboard?- and a false start, the new songs sounddevilishly good live and the ability of them musicians to produce a good rock n' roll with wild drums, an over-excited bass and a singer, both keyboard and guitar playercan only be admired. I Never Knew I Was A Techno Fan, Anti-D -if the girls don't fall in love with Matthew on that one, I don't understand fans any more- and Schumacher The Champagne are efficiently crafted. Schumacher The Champagne can easily win the 2011 award for best indie title with its Beatles-like chorus. Undoubtedly, this second album is Brit, Q and NME-awardable.

The songs from the first album are genuine anthems: Party In The Forest (Where’s Laura ?) and its insistant chorus punctuated with « wouhouhou » and the now so famous Let's Dance To Joy Division during which their roadie started dancing on stage while the teenage girls tried to climb on the side or on the barriers. The Wombats demonstrated tonight that their two influences, as contradictory as grunge and electro can be, are actually totally relevant.

At 10:30, after a short but intense hour, when the band left the stage and the lights went back on, everyone realised we were some lucky bastards. If you weren't there, a remedial will take place in February at La Maroquinerie. Be there. Or die trying.

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