dimanche 19 février 2012

BAND: Who the hell are......The Witches?

A la rédaction d'High And Loud, on vous propose ce mois-ci la découverte d'un tout nouveau groupe en provenance de cette bonne vieille Albion The Witches.

Créé sur les cendres encore chaude de The Crooked Canes, le groupe a rapidement démontré son envie de conquérir l'industrie musicale à la force du poignet et de concerts fiévreux. La sortie de leur EP fin janvier 2012 est donc une première étape dans une carrière qui semble se placer sous les meilleurs augures.
Leur style? Un son garage bien sombre et sale auquel se mêlent des tonalités plus psychédéliques. Le groupe mené par le frontman Kristian Bell a acquis en peu de temps une réputation dépassant les murs de sa ville natale Brighton grâce à des influences aussi diverses que Nirvana, Jack White, les Arctic Monkeys ou encore The Doors et à des concerts à la fois hypnotiques et bruts.

The Witches sont actuellement en tournée, principalement pour des dates dans le sud de l'Angleterre mais devraient bientôt entamer une tournée nationale pour promouvoir leur EP. Un album est d'ors et déjà en préparation pour la fin de l'année.
Retrouvez toutes les infos sur le groupe et l'EP en écoute et en téléchargement sur leur site internet.

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Here at  High And Loud, we have just discovered a great band from Brighton called The Witches.

Since the creation of the band in September 2011 from the ashes of The Crooked Canes, the four guys have demonstrated their will to conquer the musical industry with the release of their first EP in January 2012.

 Their musical style? Undoubtedly garage with haunting psychedelic sounds. Taking insipiration from the likes of Nirvana, Arctic Monkeys, Jack White and The Doors, the band led by frontman Kristian Bell has gained a well-earned reputation and a growing fanbase thanks to rock n' roll performances.

The Witches are now touring the main venues of London and Brighton and plan to go on a UK tour to promote their EP. They're also working on their first album which should be out by the end of 2012.

Find more infomation about the band as well as their EP on their website


vendredi 17 février 2012

LIVE REPORT: Soirée Bouge Ton Blog #4 @ OPA- Paris, Feb 16

Jeudi 16 février, 21h30. Rendez-vous était pris pour la quatrième édition de la maintenant traditionnelle soirée Bouge Ton Blog. Pour l'occasion, It's Only Rock And Folk...But We Like It! et Le Blog De La Blonde avaient choisi de présenter trois groupes assez différents. Des sets acoustiques de foutrement bon niveau ...et une contre-performance-  mais on reviendra dessus un peu plus loin.

 Le temps d'attraper une bière et de se poser sur les canapés que Neeskens est déjà sur scène. Une claque musicale et une sacrée révélation. Ce type a le talent de vous faire oublier que vous avez passé une journée pourrave, que les vacances ne sont pas encore là, que demain, il va falloir se lever à l'aube et qu'en plus de ça, il caille et que Paris en février, c'est déprimant comme un dimanche à Charleville-Mézières. Voix limpide, songwriting impeccable, présence scénique indiscutable, Neeskens m'a ce soir donné l'impression d'être au chaud dans un pub de Galway. Et dans mon classement de ce qu'un folkeux doit faire ressentir à son public, cette impression signifie une réussite complète.

Le temps que les gars qui m'accompagnent finissent leur lecture intensive du magazine (offert par le bar, précisons-le) qui a pour doctrine "a higher standard for hardcore" et leurs premiers whisky, Edi Casabella est déjà sur scène. Le duo décrit dans la programmation comme "slam poétique" fait un peu figure d'OVNI.... et pour le coup, n'est pas du tout, mais alors pas du tout ma tasse de thé. Croisement improbable entre Sniper et Francis Cabrel, le groupe se débrouille correctement côté musical mais n'arrivera pas à retenir mon attention - ni celle du public semble-t-il -avec ses paroles. On éponge à coups de demis et de whisky-coca pendant que certains tentent de dragouiller au fumoir pour faire passer le temps.

A 23 heures, les quatre gars du Black Cab Society  montent enfin sur scène. Comme à leur habitude, chacun tient sa place et son rôle. Si le set acoustique est une première pour eux, ils n'en laissent rien paraître et très honnêtement, la performance de ce soir est une franche surprise. Carré, visiblement content d'être là, le groupe démontre que ses titres, même le stonesque Electrify, sont aussi bons en unplugged qu'en électrique. Leur concert de décembre au Bus Palladium avait montre un groupe rôdé. Peut-être un peu trop justement. Avec ce set acoustique, le quintet (moins le clavier) s'est mis en danger et a retrouvé sa vibe rock n' roll. Au point de convaincre un public qui à cette heure-là n'est plus franchement facile à tenir. Et de notre côté, on en redemande.

23h45. Direction le métro. On se dit qu'on a passé une très bonne soirée et qu'on remettra le couvert pour une soirée Bouge Ton Blog #5.  Et qu'on vous proposera très bientôt ici la review du nouvel EP du Black Cab Society. Rock bless you all, my friends.

jeudi 16 février 2012

BAND: Who the hell are....Little Vegas Lies?


Little Vegas Lies is a 5 piece-band from West Yorkshire. Formed mid-2010 around the idea that the current state of music was pretty bad and that rock was fading away, the band rapidly released their first EP A Truth Not Far Away produced by Grant Henderson.

Influenced by the likes of The Stone Roses, Oasis and The Manic Street Preachers, the band has already managed to secure a steady fanbase, having received numerous reviews on British webzines and been invited to play for the BBC. Their second EP The Domino EP is being released at the beginning of 2012.

Band members:
Steve McNamara- Guitar
Simon (simmy) Moore- Vocals
Craig Thompson- Drums
Andy Cooper- Bass
Lee Martin- Guitar
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Little Vegas Lies est un pur produit British qui nous vient tout droit du Yorkshire. Formé en 2010 autour de l'idée que l'état actuel de la musique n'allait pas en s'améliorant et que le rock disparaissait un peu trop vite de la circulation, le groupe a rapidement enregistré et sorti son premier EP A Truth Not Far Away produit par Grant Henderson.

Influencé par The Stone Roses, Oasis et The Manic Street Preachers, le groupe a déjà réussi a se forger une solide fanbase tout en recevant des critiques dithyrambiques , le quintet sort en ce début de 2012 son second EP The Domino EP .

Membres du groupe:
Steve McNamara- Guitare
Simon (simmy) Moore- Chant
Craig Thompson- Batterie
Andy Cooper- Basse
Lee Martin- Guitare

dimanche 5 février 2012

LIVE REPORT: Arctic Monkeys- Olympia, Feb 3

J'ai (malheureusement) passé l'âge de faire la queue pour un groupe de rock dès sept heures du matin. En même temps, il faut bien reconnaître que si j'avais dû attendre près d'une demi-journée dans le froid polaire qui avait gagné Paris vendredi, j'aurais certainement eu la tête, bouffie de froid, d'une Kim Kardashian pas maquillée. Mais passons tout ça pour revenir au principal.

Vendredi soir donc, les Arctic Monkeys investissaient la capitale pour le 100ème concert de leur tournée. La semaine s'avérait ultra-productive pour eux puisque c'est trois concerts parisiens sold out dans trois salles différentes que le groupe de Sheffield a assuré . Pour ce concert à l'Olympia, c'était à nouveau Miles Kane qui assurait la première partie. Passés l'entrée toujours aussi noble de la salle du boulevard des Capucines, c'est direction le bar que mon cher et tendre et moi nous dirigeons. Comme la majorité des post-vingt-cinq ans qui ont dorénavant décidé que rien de pressait pour profiter d'un concert. A vingt heures pile, le Liverpudlien, fils spirituel de Macca, attaque la scène dans son costume bordeaux. C'est la cinquième fois en huit mois que je le vois sur scène- sans compter l'interview qui m'avait été accordée en mai dernier et il n'y a aucun doute encore ce soir, Miles Kane est certainement l'un des meilleurs frontmen de ce début de décennie. Tout à la fois charmeur, rock, mod. Les premiers rangs ont déjà cédé au charme, il faudra moins de deux titres pour que l'arrière de la fosse ne soit conquise. Quarante-cinq minutes d'un show puissant où la moitié des Last Shadow Puppets nous a livré ses meilleurs titres, de Re-arrange à Come Closer en passant par Inhaler ou My Fantasy sans oublier la reprise -in English- d'un titre de Jacques Dutronc, The Responsible, déjà expérimentée pendant le festival des Inrocks en novembre dernier. Le show étant filmé ce soir-là, sa moitié musicale le rejoint même sur scène pour un titre qui achèvera les fans transies des deux nordistes anglais. Avec sa banane et son blouson en cuir, Alex Turner est le rocker, Miles Kane le mod. Ou un peu comme si Lennon et McCartney avaient fait partie de deux groupes différents pour mieux s'apprécier.

« L'Olympia vous offre 20 minutes d'entracte » et hop, la moitié de la salle se vide, direction les 2 bars.

Quand les lumières s'éteignent à nouveau, c'est une frénésie qui s'empare de la salle au son de Don't Sit Down Cause I've Moved Your Chair. Les Arctic Monkeys, je ne les avais vus qu'une fois auparavant, sur leur première tournée et leur passage à- feu (si on peut dire)- l'Elysée Montmartre. Caché derrière ses cheveux, Alex Turner semblait à l'époque mal assuré face à un public vénérateur et des teenagers qui cherchaient en eux leurs nouveaux Libertines. Sept ans plus tard, c'est un tout autre frontman que je retrouve: détendu, limite arrogant, le petit gars de Sheffield est devenu « a true rock n' roll star ». Pas de doute, c'est sur ses épaules et celles de son comparse batteur Matt Helders que le show repose. Devenu en quelques années un référent dans son domaine, l'image des Monkeys dans les clips et même celui, capable d'enjouer les tabloids, Matt Helders a l'assurance du gars qui sait qu'il est le meilleur de sa génération. Perso, je suis venue pour le nouvel album. Grand débat que nous n'entamerons pas ici, mais Suck It And See est pour moi le meilleur album rock de 2011, et par delà, l'un des meilleurs de ces dernières années, number 2 dans mon classement des albums des Arctic Monkeys. Et j'en ai eu pour mes 38 euros de billets puisque The Hellcat Spangled Sha La La La, l'éponyme Suck It And See, l'imparable Black Treacle et j'en passe, le groupe a balancé le meilleur de son dernier opus, alternant avec le meilleur de ses derniers albums de Brianstorm à I Bet That You Look Good On The Dancefloor.

Encore une fois, concert filmé égal guests. Et c'est Richard Hawley qui s'y colle en rejoignant le groupe pour un titre. Et bien sûr Miles Kane. Le rappel suffira à asséner le coup final. Les Arctic Monkeys étaient en très grande forme ce soir et si le monde musical actuel ne vénérait pas autant de bouses insipides et obséquieuses, ces quatre gars seraient sans aucun doute les nouveaux Beatles. Fans des Monkeys, you CAN believe their hype.





samedi 4 février 2012

INTERVIEW: Miles Kane 2011

Transcript en Français sur le lien ci dessous. Et on n'oublie pas d'aller régulièrement voir  Sound Of Violence pour se tenir au courant de tous ceux qui comptent dans le paysage rock anglais.

Miles interview

vendredi 3 février 2012

REVIEW: Somerset- A Good Time For A Dime (EP)

Somerset. Le nom sonne déjà comme un bon présage pour un groupe aux racines bien ancrées dans la culture britrock. Le combo, qui se forge actuellement sa réputation sur les scènes parisiennes, a publié très récemment son premier EP baptisé A Good Time For A Dime. Quatre titres comme échantillon test, résumant bien assez bien les influences mancuniennes du groupe. Car il n'y a pas à tortiller, c'est bien au biberon Oasisien que les types de Somerset ont été élevés.

Chacun des titres a été choisi pour dévoiler une facette du groupe. Et chacun devrait donc trouver chanson à son MP3. Pour moi, c'est indubitablement Pills And Wine. Mixé façon « wall of sound » made in 1994, le titre fait la part belle a la gouaille rock du chanteur. On y trouve aussi le classique Liverpool. Sans sortir son érudition sixties, on se doute que le titre est un hommage appuyé aux rives de la Mersey, à la ville qui a vu naître Lennon et McCartney et une certaine idée du rock. Débutant façon Bonehead's Bank Holiday, on retrouve toute la mythologie liverpudlienne entre le « Never walk alone » du refrain et les références à Penny Lane. Spirit et All Along quant à elles devraient satisfaire les afficionados de ballades, shoegaze pour la première et totalement Northern Uproar pour la seconde.

Alors certes, si l'on n'a pas fait partie de la caste Benson And Hedges en T-shirt Union Jack à un moment de sa vie et que la britpop n'était pas une religion, A Good Time For A Dime peut faire figure d'OVNI dans le paysage indie actuel. Les quatre titres de l'EP rappellent pourtant que le rock des nineties n'a pas à rougir d'une quelconque comparaison . Aux Somerset maintenant de réussir à se départir d'influences très présentes s'il ne veut pas être considéré comme un simple tribute band.
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Somerset. The name augurs well for a band whose roots are well set into the britrock culture. The combo who is working hard on its scenic reputation around Paris has recently released their first EP called A Good Time For A Dime. Four songs as a sample summing up the mancunian influences of the band. For it's clear as clear can be that the guys from Somerset have been raised in the Oasisian cradle.

Each title has been chosen to show what the band is able to produce. So everyone shoud find a song for their MP3. For me, it's undoubtedly Pills And Wine . The « wall of sound » type of mix demonstrates the vocal laddishness of the frontman. There's also the pretty classical Liverpool- and there's no need to go too far into your musical erudition to say that it's a tribute to the Merseyside, to the city who mothered Lennon and Mc Cartney and a certain idea of what rock should be. Starting like Bonehead's Bank Holiday, the song spans the Liverpudlian mythology between the famous « Never Walk Alone » in the chorus and the references to Penny Lane. As for Spirit and All Along, they should satisfy the basic instincts of ballad afficionados- shoegaze as well as Northern Uproar-type.

If you didn't belong to the Benson And Hedges cast, flagging your Union Jack Tshirt at some point in your life, and if Britpop was not a religion, then A Good Time For A Dime may well be a musical UFO in our indie culture. The four songs of the EP though remind us that the band should not be ashamed of the comparison with their heroes. It's now up to them to be able to move on from their influences if they don't want to be considered only as a tribute band.


jeudi 2 février 2012

BLOG: why I will not buy Lana Del Rey's album - but gladly talk about it anyway.

For a few months now, the only artist everybody's been talking about is American-born Lana Del Rey. From that famous first home-made video for Video Games and endless discussions about her remodelled mouth to the release today of her debut album, the singer has found a dedicated fanbase while at the same time, reluctantly appeared on stage and in TV shows, all culminating at the excruciating SNL show a couple of weeks ago where no one knows if she was dead-afraid or too stoned to utter any word properly.

You could tell me that it's all part of the burgeoning legend of a young East-Coast venturer who dignifies through music. I'd say you don't create a legend out of nothing. Of course, it's hard being a singer with no band of your own to back you up. Of course it's difficult to be a singer-songwriter and I have to say I quite like Video Games and Blue Jeans.  I however don't like the cartoon she made of herself.  Being a frontwoman implies some inner qualities which you have to be able to display on stage and playing the over-sexualised puppet while reinventing the 50s is a total no-no.

Wanna know who's a great frontwoman? Think Shirley Manson circa 1996. No racy outfit, no useless batting of the lashes and a fantastic scenic presence. Youtube might have made a flickering star of you, Miss Lana, but live audience only can create supernovas.



Lana Del Rey's debut album Born To Die is available from January 30th.